mardi 18 mai 2010
PJD : Petit Jeu Dangereux
40 ans de carrière, 250 millions d'albums et 100 millions de singles vendu. Elton John est ce qu’on peut appeler une icône de la musique. Grâce à Mawazine cet artiste se produira le mercredi 26 mai à Rabat, mais comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, les islamistes du PJD ont décidé de se joindre à la fête, créant LA POLEMIQUE en appelant à interdire le concert d’Elton John. Le PJD a d’abord réussi son pari, celui de faire parler de lui sur le dos d’un évènement qui promeut des valeurs tels que la tolérance et l’ouverture sur les autres cultures. La nouvelle à rapidement fait le tour des rédactions du monde entier, mais voilà les organisateurs n’en démorde pas et n’annuleront pas la manifestation. Vouloir interdire un artiste pour sa différence, et prétexter que ce dernier «risque d’encourager l’homosexualité au Maroc» est un petit jeu dangereux dont le PJD pouvait se passer. Elton John à été invité parce que c’est l’un des plus grands artistes au monde, sa vie privée ne regarde personne, encore moins un parti politique qui a pour seul spécialité la polémique inutile. Mr Ramid, croyez vous que des gens comme moi qui chanterons les chansons d’Elton John mercredi prochain à Rabat, en sortirons forcément homosexuel ? A vous de nous le dire. Le Petit Jeu Dangereux à atteint ses limites, attention vous ne faites que vous brulez les ailes dans cette affaire, car en fin de compte c’est la musique qui l’emportera.
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lundi 10 mai 2010
Ce qui ne tue pas rend plus fort
« J'ai honte d'appartenir à la même université que vous et je frissonne à l'idée de vous croiser dans les couloirs. » est une phrase parmi d’autres que j’ai reçu ces derniers temps sur ma boite e mail. L’insulte, l’attaque personnelle, se faire traiter d’antisémite, de raciste et j’en passe ne peux plaire à personne. Mon crime, écrire dans le journal de mon université. Pour avoir partagé mes idées et mes critiques, ces jeunes gens veulent me le faire regretter à tout prix.
Mesdames, Messieurs vous avez gagné, vous m’avez fait tomber, mais je compte vite me relever. "On ne juge pas un homme sur le nombre de fois qu'il tombe mais sur le nombre de fois qu'il se relève." Prenez-en de la graine.
Mesdames, Messieurs vous avez gagné, vous m’avez fait tomber, mais je compte vite me relever. "On ne juge pas un homme sur le nombre de fois qu'il tombe mais sur le nombre de fois qu'il se relève." Prenez-en de la graine.
samedi 24 avril 2010
Lettre ouverte à un raciste.
« Les Français issus de l’immigration sont plus contrôlés que les autres parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes. C’est un fait. »
Tels sont les mots prononcés par Eric Zemmour et qui ont suscité des réactions un peu partout dans les médias. Une déclaration raciste, mais voilà est-ce la phrase de trop ?, pour celui qui fait de la haine sur les immigrés son fond de commerce.
Mr Zemmour arrêtez, vous allez trop loin, vous franchissez les lignes rouges, vous créez le malaise, et de surcroit vous cherchez à vous victimiser. A quoi bon tout cela ?
C’est un fait Mr Zemmour, vous êtes raciste. A quoi bon de juger les Noirs et les Arabes de France? Sachez que si une minorité d’entre eux le sont, c’est surtout qu’ils n’ont pas eu la même chance que vous. Quand on nait dans une famille pauvre, on a certainement plus de chance de devenir dealer que journaliste. Mais à quoi bon relever ce détail ? Il serait inutile de rappeler que la plupart des pédophiles sont blancs, ou encore que les juifs ont le monopole des médias en France, ou encore, que vous soyez populaire, surtout auprès d’une certaine population franco-française d’extrême droite. Les faits ne manquent pas, mais voilà les citer n’avance à rien. Certains s’élèvent pour vous défendre, prétextant la liberté d’expression. Mais quand cette expression est haineuse elle n’a point le mérite d’exister. Mr Zemmour vous allez loin. Vous manipulez l’opinion publique en votre faveur. Attention un jour ou l’autre le retour de bâton fera mal.
Tous les samedis soir, la haine envahit nos écrans, arrêtons là et éteignons nos télés.
vendredi 26 février 2010
Al-Maghrib | Maroc | Morocco
Munir A Sayegh , a passé un semestre à l'université Al Akhawayn d'Ifrane. Il en ressort avec un beau blog, de belles photos, et une une belle vidéo. Admirer
Son Blog : http://sayeghmunir.blogspot.com/
Droit au mur
Ou vas t-on ? Que se passe t-il ? Vous arrive t-il de vous remettre en question ? Ce soir le donneur de leçon c’est pris une claque. IL FAUT QUE SA CHANGE ! Se remettre en question, sa ne m’est pas arriver depuis un certain moment , mais c’est quand tous vas bien que je me dis , oui c’est trop beau et faut que sa change.
Pendant ce temps , j’écoute du Grand Corps Malade , c’est tellement bien .
Ne pose jamais de questions , quand tu n’as pas réponses . Ne te réveille pas , si tu n’as pas assez dormi . Ne pense pas aux autres , si personne ne pense à toi . Ne donnes pas , si tu sais que tu ne recevra jamais . N’aime pas si tu sais que l’on ne t’aime pas . Telles sont les multiples règles que tu dois suivre si tu ne veux pas tomber pour de bon .
vendredi 29 janvier 2010
Le lion est mort ce soir
C’est avec tristesse et amertume que j’apprend la mort du Journal Hebdomadaire. Frôlant à plusieurs reprises les lignes rouges, Le Journal Hebdo à su dire haut ce que le commun des mortels marocains penser bas. Du courage et bien plus. Un journal qui osé et qui n’avait pas peur, tout au long des années des tabous ont été brisés et des vérités révélés.
Certes, Le journal Hebdo a fait des erreurs, plusieurs mêmes, il n’a pas su tirer juste à chaque fois. Mais mérite-t-il un tel sort ?
Ce soir je m’élève contre cette violation de la liberté d’expression. En tuant un journal, on empêche l’exercice du contre pouvoir dans notre pays. Est-ce cela que vous appelez DEMOCRATIE ? Journal Hebdomadaire ils t’ont coupé les ailes, ils ont voulu ta peau depuis toujours et ils l’ont eu.
Ce soir je suis triste d’écrire ces lignes au passé, un passé que l’on n’oubliera pas de sitôt. Une page de la presse marocaine se ferme. Et un énième pan à la liberté de la presse s’ajoute à une liste déjà exhaustive .Je finirai en citant Chateaubriand << Plus vous prétendez comprimer la presse, plus l’explosion sera forte. Il faut donc vous résoudre à vivre avec elle. >> Amis censeurs bonsoir.
vendredi 8 janvier 2010
Les filles découvrent les couleurs
Après le débat sur l’identité nationale en France, c’est à un autre débat auquel l’on a droit, celui sur la couleur du soutif. Oui oui c’est de sous vêtements dont on parle ! Il y a quelques heures sur Facebook un buzz a éclaté, toutes la gente féminine s’est mise à écrire une couleur sur son profil Facebook . Mais comment est né cette idée saugrenue, après quelques recherches sur l’oncle Google c’est dans le but d’élevé l’intérêt sur le cancer du sein que cette opération à été faite.
Humm, donc si tu es une fille ou un garçon qui porte des soutiens-gorges, jette un coup d’œil par-dessus ton pull, puis écrit la couleur sur ton profil Facebook . Aussi simple que ça, pour l’efficacité on repassera. A noté également que des groupes de réaction sont nés juste après cette invasion de couleurs tels que « On s'en fout de la couleur de ton soutif si ya pas la photo qui va avec ... » , « Jeudi 7 janvier, les filles viennent de découvrir les couleurs. » ou le moins classe "Si j'avais envie de savoir la couleur de ton soutif, je t'aurai violée. Ok ?".
Donc FILLE si tu me lis protège toi du cancer du sein en consultant ton médecin, sa peux sauver des vies. Là est l’objectif.
dimanche 3 janvier 2010
La nuit m'appartient
L’Anti-Atlas à 1650 mètres d’altitude, Le Caire 24ème étage, un bateau sur le Nil, un barrage, la rue Bassano à Paris, un village Libanais, les contrées Andalouses, Paceville, un hôtel lugubre à Londres, et Casablanca l’éternelle. Bienvenue dans mes nuits. Plus froides et plus folles que jamais. J’aime la nuit, le côté obscur, un miracle quotidien. Je ne parle pas des nuits bruyantes, lumineuses, musicales, agitées, celles des branleurs et des putes. Les miennes sont plutôt calmes, sans mouvements ou presque.
La nuit inspire, la nuit rassure, la nuit est lucide. L’heure est au bilan place aux nouveaux défis. Douce en été, longue et parfois menaçante en hiver. Attention, demain il fera jour !
Ode à la nuit, la vôtre, la mienne. Devant ma feuille blanche je te rends hommage. On dit que la nuit porte conseil, elle est surtout signe d’espoir puisque tout paraît possible, on y croit. Puis vient le jour et notre imaginaire en prend un sérieux coup.
3600 miles plus tard je serai à toi là où l’on ne dort jamais. Bonne nuit.
samedi 2 janvier 2010
Voilà c'est fini
Des baisers sur Times Square à New York, ce n’est qu’une décennie qui se termine et une autre qui commence. 10 ans, voilà, l’âge de l’insouciance, l’âge où tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Et pourtant ce siècle - là est née d’une pluie de cendres qui a couté la vie à 2974 innocents. Des spectateurs médusés par le spectacle qui leur est offert. L’empire contre attaque alors en déclenchant coup sur coup deux guerres. En 2004, le Tsunami fera 200 000 morts en Asie de toute nationalité. Une mobilisation mondiale s’organise pour porter secours aux rescapés. On assiste alors à un élan de solidarité jamais vu auparavant.
Le Maroc, mon pays, voit le règne d’un nouveau roi commencer. Désigné par le Times comme « The Cool King ». Un vent nouveau de fraicheur souffle sur ce pays. Mais c’est alors que l’on donne plus de droit aux femmes, que dans la nuit du 16 Mai 2003 Casablanca connaîtra la peur à plusieurs reprises. De la crainte à l’espoir, quelques mois plus tard c’est en douzième homme que l’on pousse notre équipe nationale à Carthage en finale d’une coupe d’Afrique des nations épique. Enfin en 10 ans de changement au Maroc le paysage politique n’a jamais était aussi instable.
Cette décennie c’est aussi celle de l’air numérique : Google, Youtube, Facebook, Twitter et l’Ipod d’Apple, une révolution en soi. Et puis l’espoir « Yes We Can », un sénateur noir qui a gravi les échelons un à un, est élu président de la première puissance mondiale, nobélisé quelques mois plus tard et plus tâtonnant que jamais face aux nouveaux défis qui l’attendent. Et puis des larmes, de Los Angeles à Paris en passant par Tokyo c’est toute la planète qui pleure la mort du King de la Pop, parti trop top.
Et enfin moi vagabondant dans mon monde, je me souviens de ces moments de doutes, d’oubli, et de gloire éphémère. Je me souviens d’un rêve rendu irréalisable, et des choix cruciaux. Je me souviens de mes anciens amis, mes nouveaux, ceux de passage, et puis ceux que je n’oublierai jamais. Et le temps passe et je ne regrette rien. En vous souhaitant une nouvelle décennie avec plus d’espoir et moins de crainte.
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